Expérimentation Association d'Animation du Beaufortain

Nom de votre expérimentation Reportages radio et court métrage
Nom de votre structure Association d'Animation du Beaufortain
Nom du référent(s) de expérimentation Alice Gonnet / Léa Felner
Date de début de l'expérimentation 23.03.2024 - 14:00
Date de fin de l'expérimentation 22.05.2024 - 17:00
Les partenaires mobilisés
(Ce qu'ils ont fait/leurs métiers et leurs coordonnées)
- Association le Pelican, antenne Albertville (04 79 37 87 00 - Bât Hall 8, 45 av Jean Jaurès, 73200 Albertville)
Interview de Camille Martin, éducatrice spécialisée et Camille Fernandez, psychologue.
- Centre de Santé Sexuelle, antenne Albertville (04 79 89 57 23 - 45 avenue Jean Jaurès, Maison Sociale du Département, 73200 Albertville)
Interview de Perrine Tomek, conseillère conjuguale et familiale.
- Point écoute jeunes à Albertville (04 79 37 11 14 - Maison des Associations, 21 rue Georges Lamarque, 73200 Albertville)
Interview de Nathalie Leuleu, responsable du point écoute.
Nombre de jeunes de 11-15 ans 5
Nombre de jeunes de 16-18ans 1
Nombre de jeunes de plus de 18 ans 0
Votre constat de départ Au sein du local jeunes, un lieu ressource pour les collégiens ainsi que des lycéens qui y trouvent un
espace pour s’exprimer en toute confiance, plusieurs jeunes se confient quant à leurs problèmes et
notamment leurs problèmes de santé. Quatre jeunes filles ont montré des marques d’automutilation
qu’elles expliquent par différentes problématiques selon chacune : pression familiale dû à la section
ski de haut niveau, traumatisme à la suite d’un viol, situation familiale ou sentimentale difficile.
Plusieurs jeunes présentent des conduites à risques : rapports sexuels non protégés, consommation
fréquente et/ou excessive d’alcool, de cannabis, de médicaments, associée à différentes
problématiques selon chacun·e : situation familiale difficile, phobie scolaire, symptômes dépressifs,
etc. Enfin, plusieurs jeunes parlent de situations de harcèlement vécues au collège et en dehors, et qui
selon eux ne sont pas prises au sérieux par les adultes. La Sauvegarde ne peut pas intervenir sur le
territoire. Les rendez-vous pour les jeunes consommateurs au Pélican et pour le point écoute se
prennent à Albertville, or il est difficile pour les jeunes de s’y rendre (+ 20km de Beaufort, très peu de
transports en commun), pour le centre de santé sexuelle et la maison des Adolescents, c’est encore
plus loin et donc plus compliqué. Les jeunes sont méfiants et un peu désespérés. Ils répondent
souvent que « ça ne servira à rien » quand on leur propose de parler de leurs problématiques avec des
professionnels “c’est trop loin et/ou trop compliqué”.
Ce qui a été fait dans l'expérimentation
(Les étapes réalisées)
Avant l'expérimentation :
Afin de mobiliser les jeunes sur le projet nous avons créé un panneau en libre accès au local, sur celui-ci était noté des affirmations autour des jeunes, exemple : "à 13ans, c'est normal de boire un petit coup", "oh arrête de pleurer, ils te taquinent juste", "quand on à 15 ans on a pas de problèmes" ... L'objectif etait d'interpeller les jeunes pour qu'ils en discutent entre eux et ainsi leur parler de l'Observatoire de la santé et les lancer sur le projet. Plusieurs jeunes étaient mobilisés depuis le début d'année scolaire 2023-2024, notmament des jeunes dont on parle dans le constat mais la temporalité du projet n'a pas permis de les garder impliqués.

1ère rencontre 23/03/24 (4 jeunes mobilisés):
Nous avons lors de la 1ère séance expliqué aux jeunes le projet, puis nous avons fait un brainstorming général sur "la santé", il est ressorti : la méfiance des jeunes vis à vis des professionnels de santé, notamment envers les psychologues/ Ils connaissent peu de stuctures d'aide/ Ils ont une bonne connaissance des differents aspects de la santé physique et mentale (addictions, mal être, stress, harcèlement, dépression, blessures...). Nous avons ensuite élaboré avec les jeunes un questionnaire unique afin d'aller interviewer les differentes stuctures ressources en santé les semaines suivantes. Nous nous sommes demandés ensemble qu'est-ce qui serait le plus pertinent à demander aux professionnels ("pourquoi avez-vous choisit ce métier ?", "quelles études avez-vous faites ?", "qui vient à votre rencontre ?", "comment aidez-vous les personnes ?", etc.).

2ème rencontre 27/03/24 (3 jeunes mobilisés):
Nous avons interviewé Perrine Tomek, au Centre de Santé Sexuelle en visio car nos disponibilités ne nous permattaient pas de venir sur place.

3ème rencontre 10/04/24 (2 jeunes mobilisés):
Nous avons interviewé Camille Martin et Camille Fernandez, du Pélican, dans leurs locaux à Albertville. Le fait de nous déplacer sur place a été beaucoup plus parlant pour les jeunes que l'interview précédente faite en visio. Le fait de savoir physiquement où se trouve les ressources permets de mieux se rendre compte de ce que ces structures peuvent proposer, et surtout la rencontre physique avec les professionnelles permet de créer un meilleur lien de confiance.

4ème rencontre du 15/04/24 au 19/04/24 (3 jeunes mobilisés):
D'après une envie de certains jeunes impliqués dans le projet dès le départ, nous avons mis en place un stage "court métrage" pendant les vacances scolaires, sur le thème de la santé. Cette idée s'est ajoutée à l'idée des reportages radios et nous l'avons greffée en cours de route car il etait cohérent avec notre expérimentation. Pour choisir notre scénario, nous avons repris le brain storming fait lors de 1ère séance et avons choisi un thème en fonction de ces éléments. Le scénario est donc le suivant : une collegien se fait harcelé à l'école et en ligne, mais lui est son harceleur vont échanger leur corps pendant la nuit. Le harceleur va donc vivre dans la peau du harcelé et vis et versa.

5 ème rencontre 15/05/24 (1 jeune mobilisée):
Nous avons interviewé Nathalie Leuleu, responsable du Point Ecoute Jeunes dans leurs locaux à Albertville. Ce dernier reportage a été plannifié suite au refus de la Maison des Adolescents de Chambéry et celui du CMP d'Albertville de nous recevoir. Ce reportage fut très intéressant mais n'était effectivement pas le premier choix. La Maison des Adolescents avait notamment été évoquée lors du constat, ainsi que le CMP et son accès gratuit à des psychologues.

6ème rencontre 22/05/24 (3 jeunes mobilisés):
Nous avons pris un temps de bilan avec les jeunes afin de récolter des traces pour l'évaluation. Cela a aussi été un moment de réflexion qui a permit d'établir des perceptives d'avenir : comment allons nous diffuser nos supports ? est ce que le projet s'arrête la ? Que pouvons nous mettre en place par la suite ? Les jeunes souhaitent que leur travail soit diffusé, particulièrement au collège auprès de leurs pairs.
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vidéo

Lien vers la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=wQrOgpHPaKU

Ce que l'expérimentation a permis pour les jeunes
(Expliquez nous votre méthode d'évaluation en lien avec vos critères/indicateurs)
Nous avons tout d'abord pris des "traces" au départ lors de la première rencontre sous forme d'un brainstorming qui a permis de collecter les connaissances qu'avaient les jeunes sur la santé physique et mentale au sens large ainsi que sur les structures ressources (nous avons pris des notes en plus de l'affiche sur laquelle nous notiions les réponses des jeunes).
Nous avons par la suite pris des "traces" tout long de l'expérimentation en notant les rélfexions des jeunes pendant l'expérimentation.
Enfin, nous avons réunit les jeunes (disponibles) pour reprendre les "traces" de départ et, en se basant sur celles-ci, refaire un brainstorming pour collecter les "traces" en fin d'expérimentation.

Les brainstorming de départ et de fin ont permis de mettre en évidence où se situaient les jeunes par rapport aux indicateurs choisis pour le critère 1 "expertise":
Indicateur 1 : les jeunes connaissent les structures de santé, leurs fonctionnements et leurs informations principales (nb de jeunes/ nb d’infos)
Indicateur 2 : les jeunes ont confiance en les professionnels ressources rencontrés et sont prêts à les recommander

Notre observation tout au long de l'expérimentation et lors du bilan nous a permis de noter l'apparition des indicateurs du critère 2 "transmission":
Indicateur 1 : les jeunes transmettent leurs connaissances à leurs pairs (nb de jeunes)
Indicateur 2 : les jeunes participent aux restitutions au local et au collège (nb de participations)
Ce que l'expérimentation a permis pour les jeunes
(Qu'est ce qui a bougé/ qu'est ce que l'expérimentation a permis)
Les jeunes connaissent à présent les stuctures dans lesquels ils ont fait les interviews, elles leurs paraissent "moins loin" et plus accessibles (3 structures / 4 jeunes en tout).
Ils en parle autour d'eux, à leur pairs et ne sont pas fermés à "oser demandé de l'aide" ou obtenir des conseils (3 jeunes). Une jeune propose de mettre les podcasts sur d’autres plateformes sur Spotify ou Deezer afin de transmettre les infos à des jeunes d'autres territoires. Elle propose aussi de d’aller interroger plus de structure sur le territoire et/ou d’aller interroger des structures qui se sont pas sur le territoire pour comparer. Proposition de 2 jeunes : intervenir au collège pour présenter le court métrage et/ou les podcasts (avec les intervenants pas exemple) et proposer un temps d’échange à la suite.
Un jeune a préalablement demandé à certains collégiens s'ils avaient des questions, pour pouvoir ensuite les ajouter et les poser lors de l'interview avec le Pélican, l'idée de transmission aux pairs a donc été observable dès les premiers temps de l'expérimentation. Un jeune a ainsi rejoint le projet en cours de route grâce aux participants qui lui ont donné envie d'y participer.

Certains jeunes ont pu exprimer des situations problèmatiques :
Un jeune a pris conscience que certaines de ses actions/réactions s'apparentaient à de la violence verbale ou du harcélement, c'était un moment fort de l'expérimentation qui a eu lieu lors du tournage du court métrage.
Mettre en avant le thème de la santé a permis aux jeunes de réaliser l'importance de celle-ci dans leurs vies et à quel point elle a un impacte sur leur quotidien (court métrage + discussions).
Les jeunes ont pu mettre en avant leurs compétences ou leurs savoirs faire (2 jeunes se sont occupés du montage du court métrage seuls du début à la fin).

Malgré la temporalité parfois compliqué à gérer, des emplois du temps qui ne s'accordent pas toujours, nous avons noté que ce sujet parle a beaucoup de jeunes (constaté notamment grâce au panneau cité plus haut) = malgré le peu de jeunes présents, d'autres n'ont pas pu s'invertir à cause de leur emploi du temps, si le projet avait été plus long ou sur une autre période, plus de jeunes se seraient mobilisés. (10 jeunes n'ont pas pu participer dû à leurs contraintes).
Ce que l'expérimentation a permis pour les professionnels
(Expliquez nous votre méthode d'évaluation en lien avec vos critères et indicateurs)
Pour la première compétence que nous avions identifiée, nous avons appliqué une techinique d'animation se basant sur les pédagogies de la décision, ce qui nous a permis de faire vivre le groupe de façon démocratique.
Indicateur 1 : les professionnelles utilisent des outils pour animer le groupe (nb d’outils)
Indicateur 2 : les professionnelles ont une posture qui favorise la prise de décision collégiale (nb de décisions prises par le groupe par le consensus)
Pour la deuxième compétence identifiée, nous avons mis en oeuvre notre capacité de mobilisation des partenaires, mais devons nous contenter d'une projection sur notre future posture de coordination, en essayant de faire du lien entre les acteurs du territoire et les partenaires mobilisés.
Indicateur 1 : nb de partenaires en santé mobilisés
Indicateur 2 : nb de partenaires locaux (élus, collège...) mobilisés
Ce que l'expérimentation a permis pour les professionnels
(Qu'est ce qui a bougé/ qu'est ce que l'expérimentation a permis)
Nous avons utilisé 2 outils lors du projet : le panneau d'affichage en amont du projet pour interpeller les jeunes sur le sujet de la santé et le brainstorming pour faire un état des lieux des connaissances de jeunes au départ et à l'arrivée.
La régulation du groupe de façon démocratique a permis aux jeunes de décider de façon commune de pratiquement tout ce qui a été fait : le choix du court métrage (le choix des plans, des séquences, leurs rôles, le texte, le montage...). Ils ont choisi les questions à poser aux professionnels pour les reportages. Ils ont proposé eux-mêmes de transmettre leurs productions en les diffusant et en allant les présenter au collège.

Nous avons pu mobiliser 4 professionnelles de santé issues de 3 structures pour les reportages radios. Le collège sera mobilisé par la suite lors de la restitution des supports. Lors du prochain Comité Local Enfance Jeunesse, nous souhaitons mobiliser les élues pour imaginer d'autres projets autour de la santé avec les jeunes en lien avec les communes.
Ce que l'expérimentation a permis pour la structure
(Expliquez nous votre méthode d'évaluation en lien avec vos critères/indicateurs)
Pour notre critère identifié : la structure amorce la construction d’une politique jeunesse commune sur le territoire
Nous devons faire une projection sur le prochain Comité Local Enfance Jeunesse pour prédire que l'expérimentation sera un point de départ vers d'autres projets construits communément avec les acteurs du territoire.
Indicateur 1 : nb de rencontres avec les partenaires
Indicateur 2 : nb d’actions communes programmées sur le territoire à destination des jeunes
Ce que l'expérimentation a permis pour la structure
(Qu'est ce qui a bougé/ qu'est ce que l'expérimentation a permis)
Nous savons d'ores et déjà que notre partenariat avec le collège est renforcé puisque nous allons y programmer les restitutions de notre expérimentation. Cela nous a également permis d'intégrer une nouvelle plage horaire dans les murs du collège, sous forme d'un lieu d'écoute "Le Salon", tous les vendredis midis.
L'expérimentation sous plusieurs aspects a permis d'accorder plus de légitimité à notre association, en tant qu'accompagnante des jeunes sur le territoire, notamment grâce à l'appuie logistique et financier du Département, ainsi que dans la démarche d'évaluation.
Les résultats de votre expérimentation
(Écarts ou non écarts entre votre constat de départ et les résultats, ce qui est vérifié/ consolidé ou non etc.)
On a pu observer une évolution importantes des connaissances des jeunes depuis le constat : ils ont découverts le Centre de Santé Sexuelle et le Point Ecoute Jeunes et ont pu mieux découvrir le Pélican en rencontrant la psychologue. Leur discours a évolué sur leur rapport de confiance envers les adultes ressources (au départ = "les psys ça sert à rien", à l'arrivée = "je suis prêt à en parler avec mes pairs si ils ont un problème et leur recommander une structure"). Les jeunes expriment clairement l'envie de partager leur travaille et leurs connaissances et souhaites mener d'autres actions en ce sens.

Pour nous les pros jeunesse, nous avons également pu apprendre beaucoup de choses au sujet des structures ressources. Nous souhaitons nous former auprès du Point Ecoute Jeunes afin d'améliorer notre posture d'écoute aurpès des jeunes. La menée du projet en tant qu'équipe avec les jeunes, où chacun avait une voix égale dans la prise de décision, nous a confirmé que les jeunes se sont senti libre de s'exprimer et de proposer leurs idées. Les jeunes se sentent valorisés d'avoir créer des médias qui leur ressemble.

Pour notre association, nous constatons que cette expérimentation a pu renforcer notre légitimité à mettre en avant les besoins en santé chez les jeunes, observés lors de notre constat, auprès des partenaires et acteurs jeunesse du territoire.
Votre rapport d'étonnement
(Ce qui vous a surpris, ce qui a fonctionné et/ou dysfonctionné etc.)
Ce qui a bien fonctionné :
Les jeunes se sont beaucoup impliqué lors de ce projet, ils ont fait des propsotions que nous n'avions pas envisagé, ils étaient vraiment moteur de l'expérimentation. Les jeunes se sont exprimés avec leur vision des choses (notamment lors du court-métrage) et non avec celle qu'on "attend" d'eux.
Ce projet a permis de valoriser notre travail auprès des jeunes : grâce à la "posture" particulière qu'est celle de l'animateur, nous pouvons amener les jeunes à se sentir en confiance pour s'exprimer sans jugements, les encourageant à être eux-mêmes et ainsi à capter leurs réels besoins.
Nous avons créé de nouvelles relations partenariales et renforcé celle déjà existante. Le Pélican intervient regulièrement dans le Beaufortain via le collège et en augmentant leurs interventions avec l'association, on constate que les jeunes connaissent de mieux en mieux l'éducatrice et tous les jeunes qui ont participé au projet nous exprime qu'ils seraient en confiance pour se tourner vers elle en cas de problème.

Ce qui a été plus compliqué :
La temporalité globale de l'Observatoire a été parfois difficile à gérer : des jeunes motivés au départ se sont démobilisés, nous avions imaginé un projet de 5 reportages étalés sur toute l'année scolaire, nous manquions un peu de temps à la fin, etc. Les rencontres entre les professionels et les jeunes ont été compliquées a caler sur le temps imparti : les jeunes ne sont disponnible que les mercredis et les samedis et les strucures sont quasiment toutes fermées le samedi sur notre territoire, le lycéen sur le projet n'a donc pas pu être impliqué car nous avions rendez-vous les mercredis et lui etait à l'internat la semaine. Pas tous les jeunes étaient disponibles en même-temps.
Certaines strucures n'ont pas souhaité intégrer la démarche du projet et n'ont pas donné suite à nos propositions de rencontre, nous trouvons cela dommage car cela renforce une partie du constat de départ : les jeunes pensent que les adultes se seront pas là pour les aider concrètement ce qui créer un manque de confiance. Cependant, cela nous a permis de rencontrer une structure plus proche des jeunes à Albertville, non imaginée au départ.

Point à améliorer (d'après les jeunes) :
Refaire le projet en communiquant plus largement afin de mobiliser plus largement, car ils pensent que cela peut intéressé beaucoup d’autres jeunes. Ils souhaiteraient faire refaire le projet sur deux semaines de vacances pour aller plus loin et faire plus d’interview.
La suite
(Quels sont les éléments dont vous vous saisissez et comment vous imaginez la suite)
Dans un premier temps, nous souhaitons mettre en valeur le travail effectué lors de l'expérimentation avec les jeunes. Nous avons créé une chaîne Youtube qui va nous permettre de diffuser largement les reportages et le court-métrage (lien dans la rubrique vidéo, pour l'instant un seul reportage en ligne, le reste arrive très prochainement). L'idée des jeunes est aussi de diffuser ces supports médias au collège, dans leurs classe puis d'avoir un temps d'échange avec leurs pairs autours des sujets de chaque média.

Le thème globale de la santé est un pilier de notre projet pédagogique et des actions que nous mettons en place au quotidien. Cette expérimentation nous a permis et continuera à nous permettre, via ce qu'elle a produit, d'explorer des thématiques précises et en détails, avec des ressources concrètes et utiles pour les jeunes. Le soutien du Département a été un levier important pour nous lancer dans un projet d'ampleur en corrélation avec nos constats de terrain. Cette expérimentation légitime notre association sur la thématique de la santé et de la prévention et nous permettra d'amener de nouveaux éléments concrets lors du prochain Comité Local Enfance Jeunesse (qui réunit les élus et acteurs jeunesse du territoire) afin de renforcer notre continuité éducative avec le collège, et nous l'espérons, créer plus de lien avec les quatre communes du Beaufortain.

Par la suite, nous allons continuer de mettre en place des actions ou projets de ce type à court, moyen ou long terme, car c'est pour nous un axe de travail indispensable avec notre public. Les jeunes nous on déjà soufflé quelques idées, notamment un micro-trottoir sur la thématique de la santé mentale.